17 octobre 2006
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Comme des gerbes de blé il vous emporte. Il vous bat pour vous mettre à nu. Il vous tamise pour vous libérer de votre bale. Il vous broie jusqu'à la blancheur. Il vous pétrit jusqu'à ce que vous soyez souples ; et alors il vous livre à son feu pour que vous puissiez devenir le pain sacré du festin de Dieu.
4 commentaires:
Oh la la Yanaï, quelle claque, quelle leçon, quelle force, quelle acceptation de ta souffrance sublimée par l'amour de Dieu. Ta supplique me laisse sans voix, là sur le chemin, les mains tournées vers le ciel. Comme il est beau ton cri, ton appel. "Viens s'il te plait, s'il te plait..."Ton texte est magnifique parce que vibrant, vivant parce que tu t'effaces derrière les mots mais que l'on t'y devine. Merci. J'ai envie d'aller crier !
Yanaï, humble tournesol qui a retrouvé son soleil. NicO
Je vous embrasse, tous les deux...
Quelle beauté, quelle intensité dans tes mots, la voix de ton coeur, la voie de l'amour!
Merci pour ce partage, petit soeur que je n'oublie pas en dépit du silence.
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