Mon Dieu,
Il me semble tres injuste de ne t'ecrire que lorsque ca va mal. C'est pourquoi je t'ecris aujourd'hui, parce que ca va bien. J'ai retrouve le gout des petites choses qui font mon quotidien : me lever, me laver, cuisiner, faire la vaiselle, ranger au fur et a mesure, tous ces gestes qui me coutaient tant que pendant des mois je renaclais a les accomplir, me contentant du strict minimum. Je vais bien, je fais ce que j'ai a faire, de mon mieux, et je me sens tres soulagee.
Seigneur, je te rends grace. Parce que tu es reste. Tout ce temps-la tu etais la, a me tendre la main, a chuchoter a mon oreille, a m'attendre. Tu es reste pres de moi, tu ne m'a pas lachee, tu ne m'as pas brusquee. Merci pour la joie et la paix, merci pour l'esperance, merci pour le reconfort.
Un matin je me suis levee et je me suis dit : je demande beaucoup de choses au Seigneur, je prie pour beaucoup de gens autant que pour moi-meme, donc je lui parle souvent. Alors, comment se fait-il que je continue a trouver notre relation si pauvre. Et la reponse m'est venue, toute simple : parce que moi je ne fais rien pour Lui. Je lui demande beaucoup, mais qu'est-ce que moi je Lui donne ? J'ai pense a Debbie, a des gens que j'aime et qui m'aiment et j'ai realise que d'eux je recois et qu'a eux je donne. Bien sur, il ne s'agit pas de tenir la comptabilite de nos echanges. Les relations que nous avons s'equilibrent naturellent car elle sont fondees sur un va et vient constant du don. Je ne me suis pas dit que je devais faire quelque chose pour toi pour que tu m'aimes plus, ni pour te recompenser de ce que tu fais pour moi. J'ai eu envie de faire quelque chose pour toi parce que je t'aime et qu'il ne me suffit plus de te le dire. Alors je suis allee prier avec mes freres car la ou deux ou trois sont reunis en ton nom, tu es au milieu d'eux. Et je voulais etre la, faire l'effort de me lever tot pour aller rencontrer ceux qui te louent et ainsi te rencontrer, faire l'effort de depasser ma timidite et aller dans un groupe constitue ou je ne connaissais personne. Par ceux que j'ai rencontres tu m'as recue en amie et j'ai ete encouragee a revenir.
Il me semble tres injuste de ne t'ecrire que lorsque ca va mal. C'est pourquoi je t'ecris aujourd'hui, parce que ca va bien. J'ai retrouve le gout des petites choses qui font mon quotidien : me lever, me laver, cuisiner, faire la vaiselle, ranger au fur et a mesure, tous ces gestes qui me coutaient tant que pendant des mois je renaclais a les accomplir, me contentant du strict minimum. Je vais bien, je fais ce que j'ai a faire, de mon mieux, et je me sens tres soulagee.
Seigneur, je te rends grace. Parce que tu es reste. Tout ce temps-la tu etais la, a me tendre la main, a chuchoter a mon oreille, a m'attendre. Tu es reste pres de moi, tu ne m'a pas lachee, tu ne m'as pas brusquee. Merci pour la joie et la paix, merci pour l'esperance, merci pour le reconfort.
Un matin je me suis levee et je me suis dit : je demande beaucoup de choses au Seigneur, je prie pour beaucoup de gens autant que pour moi-meme, donc je lui parle souvent. Alors, comment se fait-il que je continue a trouver notre relation si pauvre. Et la reponse m'est venue, toute simple : parce que moi je ne fais rien pour Lui. Je lui demande beaucoup, mais qu'est-ce que moi je Lui donne ? J'ai pense a Debbie, a des gens que j'aime et qui m'aiment et j'ai realise que d'eux je recois et qu'a eux je donne. Bien sur, il ne s'agit pas de tenir la comptabilite de nos echanges. Les relations que nous avons s'equilibrent naturellent car elle sont fondees sur un va et vient constant du don. Je ne me suis pas dit que je devais faire quelque chose pour toi pour que tu m'aimes plus, ni pour te recompenser de ce que tu fais pour moi. J'ai eu envie de faire quelque chose pour toi parce que je t'aime et qu'il ne me suffit plus de te le dire. Alors je suis allee prier avec mes freres car la ou deux ou trois sont reunis en ton nom, tu es au milieu d'eux. Et je voulais etre la, faire l'effort de me lever tot pour aller rencontrer ceux qui te louent et ainsi te rencontrer, faire l'effort de depasser ma timidite et aller dans un groupe constitue ou je ne connaissais personne. Par ceux que j'ai rencontres tu m'as recue en amie et j'ai ete encouragee a revenir.
Je t'ai expose un de mes desirs et tu l'as exauce : aujourd'hui je fais partie d'un petit groupe d'etude biblique et je suis tellement contente. Je decouvre un peu plus ta parole Seigneur, et meme si je ne comprends pas toujours tout, elle m'apporte beaucoup. Hier j'ai porte contre mon coeur la Bible que je venais de m'offrir, depuis la librairie jusque chez moi. J'etais si heureuse que les gens me souriaient dans la rue ! Je te l'ai dit, je ne comprends pas toujours tout, mais la seule proximite de ta parole me procure une joie inattendue, une sensation de presque plenitude.
Mon Dieu, comme je t'aime ! Je t'aime, meme quand je trebuche. Je t'aime, meme quand je doute. Je t'aime, meme quand je me tiens loin de toi. Je t'aime, tu es la source de ma vie, la source de ma joie.
Je veux continuer a faire quelque chose pour toi, comme un cadeau que je t'offre. Je choisis de temoigner de ta presence dans ma vie. Je choisis d'etre moins tiede lorsqu'il s'agit de parler de toi. Je t'aime, alors je peux arreter de t'aimer dans l'ombre comme si je devais en avoir honte ! Qu'est-ce qui est plus important ? Ce qu'on pourrait penser de moi si je dis que je t'aime et que je veux vivre en fonction de toi, ou bien ce que moi je pense de moi-meme a chaque fois que je refuse d'assumer ce que je vis ? Qu'est-ce qui est mieux ? Vivre une demi-vie en n'etant que la moitie de moi-meme a chaque fois que je suis avec d'autres, ou vivre pleinement ce que je suis et ce que je crois, sans te trahir ? Bien sur, je connais deja la reponse. Apres tout ce que tu as fais pour moi, je te dois bien ca : je veux te sortir de l'ombre ou je te maintiens, je veux avancer dans le temps qu'il me reste a vivre en t'ayant a mes cotes et en ne te cachant plus.
Je t'aime Seigneur.
Mon Dieu, comme je t'aime ! Je t'aime, meme quand je trebuche. Je t'aime, meme quand je doute. Je t'aime, meme quand je me tiens loin de toi. Je t'aime, tu es la source de ma vie, la source de ma joie.
Je veux continuer a faire quelque chose pour toi, comme un cadeau que je t'offre. Je choisis de temoigner de ta presence dans ma vie. Je choisis d'etre moins tiede lorsqu'il s'agit de parler de toi. Je t'aime, alors je peux arreter de t'aimer dans l'ombre comme si je devais en avoir honte ! Qu'est-ce qui est plus important ? Ce qu'on pourrait penser de moi si je dis que je t'aime et que je veux vivre en fonction de toi, ou bien ce que moi je pense de moi-meme a chaque fois que je refuse d'assumer ce que je vis ? Qu'est-ce qui est mieux ? Vivre une demi-vie en n'etant que la moitie de moi-meme a chaque fois que je suis avec d'autres, ou vivre pleinement ce que je suis et ce que je crois, sans te trahir ? Bien sur, je connais deja la reponse. Apres tout ce que tu as fais pour moi, je te dois bien ca : je veux te sortir de l'ombre ou je te maintiens, je veux avancer dans le temps qu'il me reste a vivre en t'ayant a mes cotes et en ne te cachant plus.
Je t'aime Seigneur.
1 commentaire:
Ta foi est belle et ton désir de la détenir alors qu'elle est déjà en toi est remarquable.
Elle t'a offert un don, dirait-on: l'écriture. Tu narres magnifiquement bien les tableaux de ta vie.
MERCI POUR CES MOMENTS DECOUVERTS AU HASARD. Mais il n'y a pas de hasard.
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